mardi 4 septembre 2007

 

L’homme en quête de DIEU.

Beaucoup d’érudits ou de gens dit “savants” partent de prémisses basées sur des croyances ou des vérités toutes faites d’avance pour expliquer DIEU. À partir de points de départ de cette nature, ils construisent des théories explicatives dont les fondements souvent se perdent dans la nuit des temps. Impossible de valider ce qu’a dit, par exemple, Mahomet ou Jésus.

Il faut la FOI pour y croire et une fois que cette FOI s’est bien enracinée dans le Croyant, plus rien ne doit être remis en question. On parle alors de dogmes de FOI, de vérités fondamentales qui ne se démontrent pas, mais que l’on doit croire puisque ce sont des vérités basées sur la FOI.

Si l’on appliquait tel quel certains des préceptes de la religion catholique à toutes nos réflexions, l’homme perdrait certainement sa liberté de pensée, c’est-à-dire son aptitude à réfléchir face à l’inconnu et à trouver des réponses sur le sens de sa vie, sa place dans l’univers, sa relation avec DIEU. La pensée dite objective devrait obligatoirement passer dans le filtre ténu de la Bible, le Coran et les Évangiles, pour ne citer que les principaux écrits. Pour tout dire, nos points d’interrogation auraient comme réponses acceptables et acceptées tout ce qui relève de la RÉVÉLATION.

Il est évident aujourd’hui qu’il faut dépasser ce cadre pour progresser dans la compréhension de ce qui nous touche tout particulièrement. Notre sort en tant qu’humain et notre destin après la mort font partie de ces questions fondamentales, y incluant le sens du bien et du mal, le sort de l’humanité, le sens de la vie en général et de celle de nos proches. Tout cela est occulté par les croyances religieuses qui nous dictent avec force et conviction ce que l’on doit penser et croire comme vrai.

Les traditions millénaires basées sur les religions RÉVÉLÉES ont eu des effets marquants sur la pensée de l’homme, lui dictant une perception de lui-même dans son environnement terrestre. Sur ces sujets pourtant fondamentaux, peu de gens ne remettent pas en question les fondements de la Bible, l’enseignement du Coran, la véracité des Évangiles. Les autres formes de religion orientales ou hindouistes sont peu connues en Occident, donc n’exercent qu’une influence minime au plan de la civilisation occidentale. Enseignés dès le tout jeune âge, les préceptes de la RELIGION créent un cadre de référence qui n’est peu ou pas remis en question plus tard dans la vie. La RELIGION apporte des réponses toutes faites aux angoisses existentielles de tous les jours. Par ailleurs, il existe un conditionnement social profond qui fait en sorte que ces sujets très controversés sont classés comme tabous et ne font pas l’objet de remises en question sans rencontrer des résistances importantes, pour ne pas dire le mot interdiction, de la part des religions RÉVÉLÉES officielles.

On fait la guerre à son semblable en mettant DIEU au service de sa cause. Peut-être serait-il temps de s’arrêter et se demander au nom de quels principes, le maître de l’Univers devrait arbitrer nos disputes et s’interposer dans nos litiges de Lilliputiens.

Doit-on arrêter cette quête de l’Absolu chez l’homme, ce besoin existentiel de connaître sa place dans l’univers et de comprendre tout ce qui nous entoure? Peut-on se poser à nouveau la question suivante : QUI EST DIEU? Et, essayer de trouver de nouvelles réponses, plus centrées sur la RÉALITÉ que la CROYANCE.

Nous sommes entrés dans un nouveau siècle, le XXIe siècle, avec des ressources de connaissances et de savoir énormes, pour ne pas dire inégalées dans l’histoire de l’humanité. Désormais, aucun humain ne pourra faire le tour de ce grand héritage bâti par le cumul des expériences de générations d’humains. Au mieux, il pourra se faire une idée de tout et il devra choisir s’il veut approfondir un domaine quelconque.

Cette manne de connaissances a eu notamment comme effet de transformer du tout au tout l’existence précaire de l’homme dans son environnement terrestre. Elle a aussi façonné ou modifié notre perception de nous-mêmes et notre vision de l’univers. C’est là qu’il est intéressant de s’arrêter et de réfléchir sur ce que l’on est devenu véritablement, comment on doit se repenser, revoir nos croyances et nos traditions...

Cette réflexion se doit d’être continue et à la base de nos préoccupations quotidiennes. Il s’agit d’éléments qui ont été présent dès que l’homme a découvert son MOI existentiel et qu’il a appris à survivre parmi les autres espèces et à se perpétuer de générations en générations. L’histoire d’Adam et d’Ève est toujours d’actualité, mais elle doit être réactualisée !


Reprenons à notre actif, comme point de départ, un premier texte[1] récapitulatif ou très synthèse trouvé sur INTERNET et qui résume bien la présente quête de VÉRITÉ, source d’épanouissement du genre humain :

« Alors que nous abordons le troisième millénaire, la « question » de Dieu se pose, plus délicate que jamais. La société occidentale, totalement façonnée par une culture judéo-chrétienne qui a bientôt quatre mille ans, s'interroge sur la transformation et l'évolution du sentiment religieux. Face à la baisse des pratiques religieuses traditionnelles, au rejet des dogmes, à l'émergence de nouvelles pratiques, à l'intériorisation et à l'individualisation de la foi et de la croyance, aux découvertes scientifiques qui repoussent toujours plus loin l'idée de la création divine de l'univers et de l'homme, il est temps de s'interroger sur la figure de Dieu et sa place dans notre société. »

Et poursuivant plus avant sa pensée, les auteurs du site prennent toutefois position en traçant une esquisse du portrait traditionnel des réponses apportées par les RELIGIONS révélées dans les relations entre DIEU et les hommes :

« La figure de Dieu n'apparaît pas, comme on le croit trop souvent, sortie d'un néant. Le Dieu des Juifs, révélé à Moïse sur le mont Sinaï, au milieu du 13e siècle avant J.-C., apparaît à la suite d'un long processus de maturation lié à l'histoire de l'humanité. Qu'est-ce donc en effet que le sentiment religieux sinon une interrogation permanente sur le sens de la vie, sur la vie après la mort et sur les liens qui unissent les hommes ? Bien avant la parole du Dieu révélé, on peut identifier, vers 100 000 avant J.-C., des formes de vie spirituelle autour du « sentiment de l'au-delà » qui se matérialiseront quelques millénaires plus tard sous la forme de religions et de cultes polythéistes au Proche-Orient. C'est dans ce contexte que naîtra, en une période extraordinairement féconde sur le plan religieux, le monothéisme. Du point de vue du croyant, le Dieu unique est désigné comme le créateur de chaque chose, un absolu de bonté et un principe de salut. Cette foi s'appuie sur l'engagement divin qui met fin à l'égarement et aux interrogations de l'individu sur le sens de la vie. En contrepartie, l'homme doit sans cesse répondre de son engagement et de son attachement à Dieu à travers la foi qui est à la source et au centre de toute vie religieuse. Conviction profonde, individuelle, la foi s'exprime aussi à travers un ensemble de gestes et de cérémonies ritualisé dans les trois grandes religions monothéistes. »

Mais voilà, faut-il vraiment en rester là ? Voilà toute la portée de notre interrogation.

RD



[1] Musée dauphinois : les millénaires de DIEU (http://www.mumi.org/dauphinois/fr/)

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