mardi 4 septembre 2007
L’énorme portée de la question de l’existence de DIEU.
Énorme la question de l’existence de DIEU ? Pourtant, DIEU est quelque chose de bien connu dans toutes les religions du monde. On n’a qu’à ouvrir n’importe quel livre d’histoire pour se rendre compte qu’il est au centre de toutes les civilisations humaines, des plus primitives aux plus évoluées.
Il a pris l’apparence d’animaux, de phénomènes naturels, d’objets dans le ciel (le soleil, par exemple), d’humains qui ont prétendu le représenter ou encore mieux, être DIEU en personne, son prophète,…. La mythologie grecque a créé une grande famille de DIEUX. Après avoir assimilé les DIEUX grecs à leur propre mythologie traditionnelle, la civilisation romaine et son empire ont permis au Christianisme, en plus de devenir une religion d’État, de se répandre à l’échelle du monde connu.
Dans notre hémisphère occidental, ce Christianisme s’est structuré à travers les époques, jusqu’à devenir une religion qui a façonné des États, des nations et finalement, des pays. Il est passé d’une simple doctrine enseignée par Jésus à quelques disciples à une Église bien établie, qui a étendu son emprise à l’échelle de toute la planète.
L’humain aime bien structurer et bâtir, modifier son environnement et s’installer à demeure. Il a fait de même avec la religion. En s’appuyant sur des écrits jugés sacrés, l’Église a érigé des dogmes en vérités absolues, bâti des croyances, établi des règles de morale et d’éthique. Ces préceptes ont régi la vie de tous les jours, modelé les moeurs et les coutumes. Des sociétés entières se sont modelées sur ces croyances. Les cours de justice ont construit leur juriste-prudence en jugeant les hommes à partir des modèles inspirés par la morale religieuse chrétienne. Le Christianisme a subi des schismes, formant l’Église d’Occident et l’Église d’Orient, et s’est pour ainsi dire « diversifiée », allant du Catholicisme intégral à de multiples modèles de Protestantisme (Calvin, Luther, l’Anglicanisme, etc.) jusqu’à des formes de sectes en tout genre (Témoins de Jéhovah, autres).
DIEU a participé, comme arbitre et comme soutien, au sort et au destin des tribus, des sociétés primitives aux plus élaborées et ce, depuis toujours. Tous les villages africains ont leurs sorciers ou leurs shamans. C’est en son nom que l’on baptise les nouvelles terres découvertes, les victoires sur l’ennemi, les couronnements de toutes sortes. C’est ainsi que tous les rois européens, quel que soit le pays en cause, ont reçu de DIEU lui-même leurs lettres de créance et leurs droits héréditaires de régner sur leurs sujets. Et même aujourd’hui, les hommes ont toujours besoin d’un DIEU présent dans leur vie de tous les jours.
Cette omniprésence de DIEU dans le quotidien des hommes ne date pas d’hier. Lors de fouilles archéologiques, l’une des premières manifestations de civilisation que l’on recherche est celle basée sur l’apparition d’un sentiment religieux . Quand on regarde les peintures rupestres des hommes de Cro-magnon, on est émerveillé par l’aspect contemporain de leur vision des choses. Ils ont dessiné la faune et la flore de leur époque, laissant ici et là des empreintes de main, témoignages ultimes de leur brève existence dans le temps.
Comment ont-ils découvert DIEU? Ils ont d’abord vécu dans un monde qu’ils ne comprenaient à peu près pas. Sans doute aussi, lorsqu’ils ont senti le besoin de sécurité, face à la détresse de la souffrance, au phénomène de la vie et de la mort, ils ont recherché le soutien du plus fort qu’eux, en s’inspirant de la force animale ou en regardant des phénomènes naturels qui apportaient bien-être et confort.
La survie étant au centre de toute l’activité humaine, rien n’avait plus d’importance que les gestes et les paroles qui rassurent et donnent espoir. Comme aujourd’hui, on cherchait à comprendre et à trouver la cause de tout, les bons comme les mauvais coups du sort.
L’apparition du sentiment de l’au-delà
Avec l'homme de Néanderthal (100 000 à 50 000 avant J.-C.) apparaissent les premières sépultures. Litières de fleurs, saupoudrage d'ocre, parures qui accompagnent le défunt sont le signe d'un comportement incontestablement symbolique. Tissant un lien entre vivants et morts, l'acte d'inhumer semble assurer un au-delà quelconque, qui ne cessera plus d'être suggéré. Autre activité symbolique de l'homme préhistorique, l'art des cavernes s'attache, en un lieu caché et secret, à représenter des animaux et des signes géométriques, très souvent en accord avec l'architecture naturelle de la grotte. Véritable énigme pour les chercheurs, les grottes ornées, que nous imaginons comme des sanctuaires, avaient-elles une résonance sociale particulière ? Constituaient-elles des espaces religieux ?
Une question à se poser? DIEU était-il au centre du destin de l’homme lorsqu’il n’était pas tout à fait un homme genre Homo Sapiens Sapiens ? Au moment où l’homme n’était encore qu’un simple animal sans cerveau évolué, DIEU était-il un participant de premier plan à son évolution? Sommes-nous finalement l’espèce qui a été préservée, protégée et soutenue par DIEU lui-même pour accomplir un destin particulier?
L’histoire d’Adam et d’Ève est toujours d’actualité puisque l’homme, produit de l’évolution comme les autres espèces, s’en est distingué jusqu’à se croire très proche de DIEU, se disant même créé à son image.
L'humain cherche toujours un sens à la vie, à la mort et à l'univers
Ce rapprochement de DIEU et des hommes a depuis toujours servi à donner un sens à l’existence humaine.
L’image que l’on s’est fait de DIEU s’est développée avec la progression de l’homme dans le savoir et la connaissance et l’évolution des civilisations qu’il a créées. On peut bien le dire et le répéter : l’homme a créé des DIEUX à son image et à sa ressemblance, avec ses qualités et ses défauts magnifiés, la plupart du temps.
Quant on constate l’importance qu’a pris la littérature issue des années cinquante face au phénomène des extra-terrestres, on ne peut que regarder nos ancêtres d’un œil conciliant, vivant dans leur monde presque dépourvu de technologies et de connaissances sur le pourquoi des choses. Construire des explications anthropomorphiques, en somme un monde explicatif basé sur des DIEUX à l’apparence humaine n’a rien d’étonnant.
Des DIEUX anthropomorphiques
Vers 8000 avant J.-C., un bouleversement total affecte l'art et la religion de ceux qui ne sont pas encore de véritables agriculteurs : la communauté des dieux commence à prendre forme et l'homme la façonne à son image. Du Liban aux plaines du Tigre et de l'Euphrate, surgissent des déesses mères, symboles de fécondité, dans ce Proche-Orient qui vit les débuts de l'élevage et de l'agriculture. Au quatrième millénaire, le système religieux de l'antique Mésopotamie, qui est la plus vieille religion dont nous ayons une connaissance assez explicite, est exclusivement polythéiste et anthropomorphiste. Les hommes des anciennes civilisations du croissant fertile croyaient en une multiplicité de dieux et de déesses, plus intelligents, plus puissants, mais bel et bien à notre image.
On peut dire que le monde religieux a évolué, à la vitesse de l’imaginaire des hommes.
La réalité du ciel et de l’enfer, perçus comme un au-delà réel et naturel pour l’homme n’a pas été guère contesté jusqu’à tout récemment. Depuis toujours, pour la plupart des hommes, il était relativement évident que le sort de l’homme se jouait en fonction de ses actes bons ou mauvais. Il y avait une justice au-delà de la vie de tous les jours. Il y avait aussi un au-delà qu’il fallait apprivoiser.
Par exemple, toute la civilisation égyptienne, pendant plusieurs millénaires, s’est tournée vers cet Absolu et a tenté de préparer ce passage de la vie courante vers celle de l’au-delà. Une fois mort, l’homme pouvait espérer obtenir une place qui lui garantissait une survie éternelle dans les meilleures conditions d’existence, assurant dans certaines religions soit le bonheur complet pour l’éternité ou la souffrance continue ou sans fin. L’homme de ces époques lointaines vivait de son imaginaire, sa vie remplie de mysticismes, de contes et d’histoires à faire trembler de peur les plus courageux d’entre nous.
La naissance d’un dieu unique
Vers 1250 avant J.-C., Moïse souhaite le retour des Hébreux en Palestine et espère les fédérer en les attachant à un seul Dieu, dont le nom était nouveau et inconnu : YAHVÉ, troisième personne du verbe être ou exister, il est, il existe. Ce nom indique tout ce qu'on peut savoir sur Lui, soit sa seule existence. Le Dieu de Moïse échappe ainsi au polythéisme, qui régnait alors dans le Proche-Orient, mais aussi à l'anthropomorphisme, selon lequel on se représentait les dieux à l'image humaine.
La religion de Moïse n'est pas un commencement absolu, elle s'affirme comme la religion traditionnelle d'Abraham et s'organise autour d'une idée centrale : l'alliance de Dieu avec le peuple élu. Mais, pour la première fois, Dieu parle. Yahvé s'adresse directement au peuple hébreu, à qui il impose ses ordres et ses volontés, retranscrits dans les tables de la loi. Fondateur d'une religion basée sur une loi révélée, Moïse n'invente pas l'idée d'un Dieu unique, mais jette les bases de cette doctrine. C'est de là, après quelques siècles de réflexion, que le monothéisme est né.s dans ces temps-là, n’en était qu’à ses plus élémentaires balbutiements.
Aujourd’hui, avec le retrait graduel de nos phantasmes, il y a place pour une vision plus réaliste de la destinée humaine. En plus de la mémoire qui reste dans l’esprit de nos descendants, il y a toujours un besoin profond dans l’homme à préserver l’étincelle qu’a été sa brève existence, d’une manière ou d’une autre. Les religions révélées peuvent-être encore répondre à l’ensemble des aspirations des hommes d’aujourd’hui et surtout des générations montantes ?
Trois monothéismes révélés
Judaïsme, christianisme, Islam sont les trois religions monothéistes révélées. Toutes trois ont été imaginées et révélées à une époque historique précise, par un individu identifiable qui a procédé à une réforme de la religion primitive. Ainsi, le monothéisme est ce qui unit chrétiens, musulmans et juifs, mais aussi ce qui les sépare.
On dit souvent du judaïsme qu'il est une religion du Livre. Dieu a communiqué sa Loi à Moïse sur le mont Sinaï, et Moïse en a accompli la rédaction en cinq livres ou rouleaux. L'ensemble de ces cinq textes est ce que l'hébreu nomme Tora et le grec Pentateuque.
Issu du judaïsme, le christianisme est fondé par Jésus, Fils de Dieu, Dieu lui-même, venu sur Terre pour sauver les hommes du péché originel ; sa prédication est reprise dans un ensemble de textes, témoignages de foi de ses disciples, appelé Nouveau Testament. Vers 200, le rassemblement du Nouveau Testament et des Écritures, appelées aussi Ancien Testament, constituera un livre unique : la Bible
les musulmans considèrent qu'Allah a dicté son message dans la langue arabe au prophète Mahomet (Muhammad ou Mohammed), qui a clos la Révélation transmise avant lui par Abraham, Moïse et Jésus. Ce message qui constitue le Coran est considéré comme la parole de Dieu, ce qui fait du texte coranique le Verbe incarné et de la langue arabe, la langue sacrée.
Mais, DIEU dans tout ça. A-t-il une origine ? Pourquoi nous a-t-il créés, semble-t-il, à son image ou à sa ressemblance ? Nous savons maintenant que toute vie sur terre origine d’une première cellule qui a été à la base de toute vie, nous inclus. C’est là qu’intervient graduellement la compréhension du rôle de DIEU comme le créateur de tout, de tout ce qui existe dans l’univers. Mais, qui est-il vraiment ?
La CRÉATION
À la source de l'attitude religieuse se trouve l'interrogation sur l'origine du cosmos et de la vie sur terre. Ce sont d'abord les phénomènes cosmiques, le monde des planètes et des étoiles, le rôle du soleil et de la lune, le rythme des saisons, les mystères de la naissance et de la mort, qui amènent les hommes et les femmes à se poser la question d'une divinité, unique ou multiple, créatrice de toutes choses. Dans les trois monothéismes historiques, la Création est la démonstration de l'engagement fondamental de Dieu envers les hommes. La pensée positiviste, les progrès des sciences physiques et biologiques remettent en cause cette foi naïve sur l'origine du monde et des hommes révélée dans la Bible. Mais les progrès des sciences ne sont pas pour autant un danger pour la foi, et nombre de scientifiques, face à l'inexplicable, placent Dieu comme principe de cohérence.
DIEU, comme maître du monde, capable de régir toutes les forces de l’univers, a voulu aussi les actes des hommes et leur imposer sa LOI. C’est du moins ce qu’enseignent les religions révélées.
La MORALE
La religion de Moïse repose sur une morale qu'expriment les dix commandements adressés directement par Dieu à l'assemblée de son peuple sur l'Horeb. Ces dix paroles, également appelées le Décalogue, fondent les trois monothéismes révélés. Ainsi le Dieu unique a créé un monde fini, mais non achevé. Il met à la disposition des hommes un ensemble de règles et de valeurs leur permettant de transformer le monde et la société, conformément à sa volonté. Aux yeux de tous les croyants, la morale est une tentative pour parachever l'oeuvre de Dieu.
Et surtout, en voulant se rapprocher de leur DIEU, les hommes ont voulu mieux le connaître, physiquement et moralement, lui prêter des qualités de justice, de bonté et d’ubiquité, éternellement vivant les contraintes qui leur étaient imposées.
Quel visage pour le DIEU unique ?
Depuis toujours, l'homme essaye de se représenter Dieu et celui-ci se dérobe. Les religions, à certaines périodes de leur histoire, ont parfois prôné la représentation figurée des personnages divins, et l'ont parfois violemment refusée. Christianisme et Islam ont répondu de façon diamétralement opposée à ce désir de « voir Dieu ». En faisant de Jésus un Dieu incarné, le christianisme a ouvert la voie à la création artistique et à la représentation de l'être humain. L'image de Dieu dans l'art chrétien n'apparaît cependant que tardivement, au 10e siècle, pour connaître une flamboyante apogée dans l'art baroque. L'Islam, de son côté, s'oppose radicalement à toute représentation du divin. La calligraphie musulmane est en effet la seule expression plastique du sacré, au même titre que la psalmodie en est l'expression musicale.
Enfin, le fondement par excellence de la relation entre les hommes et DIEU, c’est la FOI dans son message transmis par divers instances, ses prophètes, les anges, la Vierge Marie, tous les Saints,…
La FOI
La relation entre les hommes et Dieu, faite de demande et d'attente de réponses, repose entièrement sur le phénomène, inexplicable, de la foi. Sentiment, émotion, conviction, engagement personnel, la foi en Dieu est de l'ordre de l'intime, de l'ineffable ; encadrement, processions, rassemblements, pèlerinages, la foi s'exprime aussi à travers une profusion de gestes et d'actes codifiés.
Dieu s'est manifesté à quelques-uns pour tous, et tout se passe comme si l'homme qui a motif de rencontrer Dieu ne pouvait le faire que par un intermédiaire. Les prophètes et les saints, mais aussi les rituels sont autant de figures de médiation par rapport à ce Dieu que l'on ne peut contraindre.
CONCLUSION
Le bris de ce lien, dont les engagements remontent à la nuit des temps, déclenche aussitôt une interrogation profonde sur le sens du DIVIN chez l’homme. En coupant ce cordon ombilical, l’homme se retrouve, seul face à lui-même. Phénomène désespérant puisqu’il n’a plus d’interlocuteur sacré pour répondre à ses problèmes existentiels. Il se retrouve alors seul face à sa courte vie, sans vision réelle de l’au-delà, sans garantie de survie (charnelle, de son âme). Le sens de son existence prend alors une autre tournure puisqu’il n’a plus de destinée tracée, soit le ciel et l’enfer. Il redevient un simple animal, avec une conscience de lui-même, intelligent, habile et mortel. Il doit compter sur lui-même et se tourner vers ses propres semblables pour obtenir un soutien physique, mental et moral plutôt que vers celui que lui accordait la FOI dans un DIEU.
Est-ce une tragédie ou une étape essentielle à franchir dans l’histoire de l’humanité ?
Est-ce une forme d’évolution que l’homme doit désormais assumer, en abandonnant les religions dites RÉVÉLÉES, une forme de maturation de l’humain, face à un destin somme toute ordinaire dans l’ordre naturel des choses ? Il reste qu’un nombre croissant d’hommes deviennent conscients de ce nouveau paradigme humain et social, face à un destin terrestre et stellaire à revoir.
RD
Il a pris l’apparence d’animaux, de phénomènes naturels, d’objets dans le ciel (le soleil, par exemple), d’humains qui ont prétendu le représenter ou encore mieux, être DIEU en personne, son prophète,…. La mythologie grecque a créé une grande famille de DIEUX. Après avoir assimilé les DIEUX grecs à leur propre mythologie traditionnelle, la civilisation romaine et son empire ont permis au Christianisme, en plus de devenir une religion d’État, de se répandre à l’échelle du monde connu.
Dans notre hémisphère occidental, ce Christianisme s’est structuré à travers les époques, jusqu’à devenir une religion qui a façonné des États, des nations et finalement, des pays. Il est passé d’une simple doctrine enseignée par Jésus à quelques disciples à une Église bien établie, qui a étendu son emprise à l’échelle de toute la planète.
L’humain aime bien structurer et bâtir, modifier son environnement et s’installer à demeure. Il a fait de même avec la religion. En s’appuyant sur des écrits jugés sacrés, l’Église a érigé des dogmes en vérités absolues, bâti des croyances, établi des règles de morale et d’éthique. Ces préceptes ont régi la vie de tous les jours, modelé les moeurs et les coutumes. Des sociétés entières se sont modelées sur ces croyances. Les cours de justice ont construit leur juriste-prudence en jugeant les hommes à partir des modèles inspirés par la morale religieuse chrétienne. Le Christianisme a subi des schismes, formant l’Église d’Occident et l’Église d’Orient, et s’est pour ainsi dire « diversifiée », allant du Catholicisme intégral à de multiples modèles de Protestantisme (Calvin, Luther, l’Anglicanisme, etc.) jusqu’à des formes de sectes en tout genre (Témoins de Jéhovah, autres).
DIEU a participé, comme arbitre et comme soutien, au sort et au destin des tribus, des sociétés primitives aux plus élaborées et ce, depuis toujours. Tous les villages africains ont leurs sorciers ou leurs shamans. C’est en son nom que l’on baptise les nouvelles terres découvertes, les victoires sur l’ennemi, les couronnements de toutes sortes. C’est ainsi que tous les rois européens, quel que soit le pays en cause, ont reçu de DIEU lui-même leurs lettres de créance et leurs droits héréditaires de régner sur leurs sujets. Et même aujourd’hui, les hommes ont toujours besoin d’un DIEU présent dans leur vie de tous les jours.
Cette omniprésence de DIEU dans le quotidien des hommes ne date pas d’hier. Lors de fouilles archéologiques, l’une des premières manifestations de civilisation que l’on recherche est celle basée sur l’apparition d’un sentiment religieux . Quand on regarde les peintures rupestres des hommes de Cro-magnon, on est émerveillé par l’aspect contemporain de leur vision des choses. Ils ont dessiné la faune et la flore de leur époque, laissant ici et là des empreintes de main, témoignages ultimes de leur brève existence dans le temps.
Comment ont-ils découvert DIEU? Ils ont d’abord vécu dans un monde qu’ils ne comprenaient à peu près pas. Sans doute aussi, lorsqu’ils ont senti le besoin de sécurité, face à la détresse de la souffrance, au phénomène de la vie et de la mort, ils ont recherché le soutien du plus fort qu’eux, en s’inspirant de la force animale ou en regardant des phénomènes naturels qui apportaient bien-être et confort.
La survie étant au centre de toute l’activité humaine, rien n’avait plus d’importance que les gestes et les paroles qui rassurent et donnent espoir. Comme aujourd’hui, on cherchait à comprendre et à trouver la cause de tout, les bons comme les mauvais coups du sort.
L’apparition du sentiment de l’au-delà
Avec l'homme de Néanderthal (100 000 à 50 000 avant J.-C.) apparaissent les premières sépultures. Litières de fleurs, saupoudrage d'ocre, parures qui accompagnent le défunt sont le signe d'un comportement incontestablement symbolique. Tissant un lien entre vivants et morts, l'acte d'inhumer semble assurer un au-delà quelconque, qui ne cessera plus d'être suggéré. Autre activité symbolique de l'homme préhistorique, l'art des cavernes s'attache, en un lieu caché et secret, à représenter des animaux et des signes géométriques, très souvent en accord avec l'architecture naturelle de la grotte. Véritable énigme pour les chercheurs, les grottes ornées, que nous imaginons comme des sanctuaires, avaient-elles une résonance sociale particulière ? Constituaient-elles des espaces religieux ?
Une question à se poser? DIEU était-il au centre du destin de l’homme lorsqu’il n’était pas tout à fait un homme genre Homo Sapiens Sapiens ? Au moment où l’homme n’était encore qu’un simple animal sans cerveau évolué, DIEU était-il un participant de premier plan à son évolution? Sommes-nous finalement l’espèce qui a été préservée, protégée et soutenue par DIEU lui-même pour accomplir un destin particulier?
L’histoire d’Adam et d’Ève est toujours d’actualité puisque l’homme, produit de l’évolution comme les autres espèces, s’en est distingué jusqu’à se croire très proche de DIEU, se disant même créé à son image.
L'humain cherche toujours un sens à la vie, à la mort et à l'univers
Ce rapprochement de DIEU et des hommes a depuis toujours servi à donner un sens à l’existence humaine.
L’image que l’on s’est fait de DIEU s’est développée avec la progression de l’homme dans le savoir et la connaissance et l’évolution des civilisations qu’il a créées. On peut bien le dire et le répéter : l’homme a créé des DIEUX à son image et à sa ressemblance, avec ses qualités et ses défauts magnifiés, la plupart du temps.
Quant on constate l’importance qu’a pris la littérature issue des années cinquante face au phénomène des extra-terrestres, on ne peut que regarder nos ancêtres d’un œil conciliant, vivant dans leur monde presque dépourvu de technologies et de connaissances sur le pourquoi des choses. Construire des explications anthropomorphiques, en somme un monde explicatif basé sur des DIEUX à l’apparence humaine n’a rien d’étonnant.
Des DIEUX anthropomorphiques
Vers 8000 avant J.-C., un bouleversement total affecte l'art et la religion de ceux qui ne sont pas encore de véritables agriculteurs : la communauté des dieux commence à prendre forme et l'homme la façonne à son image. Du Liban aux plaines du Tigre et de l'Euphrate, surgissent des déesses mères, symboles de fécondité, dans ce Proche-Orient qui vit les débuts de l'élevage et de l'agriculture. Au quatrième millénaire, le système religieux de l'antique Mésopotamie, qui est la plus vieille religion dont nous ayons une connaissance assez explicite, est exclusivement polythéiste et anthropomorphiste. Les hommes des anciennes civilisations du croissant fertile croyaient en une multiplicité de dieux et de déesses, plus intelligents, plus puissants, mais bel et bien à notre image.
On peut dire que le monde religieux a évolué, à la vitesse de l’imaginaire des hommes.
La réalité du ciel et de l’enfer, perçus comme un au-delà réel et naturel pour l’homme n’a pas été guère contesté jusqu’à tout récemment. Depuis toujours, pour la plupart des hommes, il était relativement évident que le sort de l’homme se jouait en fonction de ses actes bons ou mauvais. Il y avait une justice au-delà de la vie de tous les jours. Il y avait aussi un au-delà qu’il fallait apprivoiser.
Par exemple, toute la civilisation égyptienne, pendant plusieurs millénaires, s’est tournée vers cet Absolu et a tenté de préparer ce passage de la vie courante vers celle de l’au-delà. Une fois mort, l’homme pouvait espérer obtenir une place qui lui garantissait une survie éternelle dans les meilleures conditions d’existence, assurant dans certaines religions soit le bonheur complet pour l’éternité ou la souffrance continue ou sans fin. L’homme de ces époques lointaines vivait de son imaginaire, sa vie remplie de mysticismes, de contes et d’histoires à faire trembler de peur les plus courageux d’entre nous.
La naissance d’un dieu unique
Vers 1250 avant J.-C., Moïse souhaite le retour des Hébreux en Palestine et espère les fédérer en les attachant à un seul Dieu, dont le nom était nouveau et inconnu : YAHVÉ, troisième personne du verbe être ou exister, il est, il existe. Ce nom indique tout ce qu'on peut savoir sur Lui, soit sa seule existence. Le Dieu de Moïse échappe ainsi au polythéisme, qui régnait alors dans le Proche-Orient, mais aussi à l'anthropomorphisme, selon lequel on se représentait les dieux à l'image humaine.
La religion de Moïse n'est pas un commencement absolu, elle s'affirme comme la religion traditionnelle d'Abraham et s'organise autour d'une idée centrale : l'alliance de Dieu avec le peuple élu. Mais, pour la première fois, Dieu parle. Yahvé s'adresse directement au peuple hébreu, à qui il impose ses ordres et ses volontés, retranscrits dans les tables de la loi. Fondateur d'une religion basée sur une loi révélée, Moïse n'invente pas l'idée d'un Dieu unique, mais jette les bases de cette doctrine. C'est de là, après quelques siècles de réflexion, que le monothéisme est né.s dans ces temps-là, n’en était qu’à ses plus élémentaires balbutiements.
Aujourd’hui, avec le retrait graduel de nos phantasmes, il y a place pour une vision plus réaliste de la destinée humaine. En plus de la mémoire qui reste dans l’esprit de nos descendants, il y a toujours un besoin profond dans l’homme à préserver l’étincelle qu’a été sa brève existence, d’une manière ou d’une autre. Les religions révélées peuvent-être encore répondre à l’ensemble des aspirations des hommes d’aujourd’hui et surtout des générations montantes ?
Trois monothéismes révélés
Judaïsme, christianisme, Islam sont les trois religions monothéistes révélées. Toutes trois ont été imaginées et révélées à une époque historique précise, par un individu identifiable qui a procédé à une réforme de la religion primitive. Ainsi, le monothéisme est ce qui unit chrétiens, musulmans et juifs, mais aussi ce qui les sépare.
On dit souvent du judaïsme qu'il est une religion du Livre. Dieu a communiqué sa Loi à Moïse sur le mont Sinaï, et Moïse en a accompli la rédaction en cinq livres ou rouleaux. L'ensemble de ces cinq textes est ce que l'hébreu nomme Tora et le grec Pentateuque.
Issu du judaïsme, le christianisme est fondé par Jésus, Fils de Dieu, Dieu lui-même, venu sur Terre pour sauver les hommes du péché originel ; sa prédication est reprise dans un ensemble de textes, témoignages de foi de ses disciples, appelé Nouveau Testament. Vers 200, le rassemblement du Nouveau Testament et des Écritures, appelées aussi Ancien Testament, constituera un livre unique : la Bible
les musulmans considèrent qu'Allah a dicté son message dans la langue arabe au prophète Mahomet (Muhammad ou Mohammed), qui a clos la Révélation transmise avant lui par Abraham, Moïse et Jésus. Ce message qui constitue le Coran est considéré comme la parole de Dieu, ce qui fait du texte coranique le Verbe incarné et de la langue arabe, la langue sacrée.
Mais, DIEU dans tout ça. A-t-il une origine ? Pourquoi nous a-t-il créés, semble-t-il, à son image ou à sa ressemblance ? Nous savons maintenant que toute vie sur terre origine d’une première cellule qui a été à la base de toute vie, nous inclus. C’est là qu’intervient graduellement la compréhension du rôle de DIEU comme le créateur de tout, de tout ce qui existe dans l’univers. Mais, qui est-il vraiment ?
La CRÉATION
À la source de l'attitude religieuse se trouve l'interrogation sur l'origine du cosmos et de la vie sur terre. Ce sont d'abord les phénomènes cosmiques, le monde des planètes et des étoiles, le rôle du soleil et de la lune, le rythme des saisons, les mystères de la naissance et de la mort, qui amènent les hommes et les femmes à se poser la question d'une divinité, unique ou multiple, créatrice de toutes choses. Dans les trois monothéismes historiques, la Création est la démonstration de l'engagement fondamental de Dieu envers les hommes. La pensée positiviste, les progrès des sciences physiques et biologiques remettent en cause cette foi naïve sur l'origine du monde et des hommes révélée dans la Bible. Mais les progrès des sciences ne sont pas pour autant un danger pour la foi, et nombre de scientifiques, face à l'inexplicable, placent Dieu comme principe de cohérence.
DIEU, comme maître du monde, capable de régir toutes les forces de l’univers, a voulu aussi les actes des hommes et leur imposer sa LOI. C’est du moins ce qu’enseignent les religions révélées.
La MORALE
La religion de Moïse repose sur une morale qu'expriment les dix commandements adressés directement par Dieu à l'assemblée de son peuple sur l'Horeb. Ces dix paroles, également appelées le Décalogue, fondent les trois monothéismes révélés. Ainsi le Dieu unique a créé un monde fini, mais non achevé. Il met à la disposition des hommes un ensemble de règles et de valeurs leur permettant de transformer le monde et la société, conformément à sa volonté. Aux yeux de tous les croyants, la morale est une tentative pour parachever l'oeuvre de Dieu.
Et surtout, en voulant se rapprocher de leur DIEU, les hommes ont voulu mieux le connaître, physiquement et moralement, lui prêter des qualités de justice, de bonté et d’ubiquité, éternellement vivant les contraintes qui leur étaient imposées.
Quel visage pour le DIEU unique ?
Depuis toujours, l'homme essaye de se représenter Dieu et celui-ci se dérobe. Les religions, à certaines périodes de leur histoire, ont parfois prôné la représentation figurée des personnages divins, et l'ont parfois violemment refusée. Christianisme et Islam ont répondu de façon diamétralement opposée à ce désir de « voir Dieu ». En faisant de Jésus un Dieu incarné, le christianisme a ouvert la voie à la création artistique et à la représentation de l'être humain. L'image de Dieu dans l'art chrétien n'apparaît cependant que tardivement, au 10e siècle, pour connaître une flamboyante apogée dans l'art baroque. L'Islam, de son côté, s'oppose radicalement à toute représentation du divin. La calligraphie musulmane est en effet la seule expression plastique du sacré, au même titre que la psalmodie en est l'expression musicale.
Enfin, le fondement par excellence de la relation entre les hommes et DIEU, c’est la FOI dans son message transmis par divers instances, ses prophètes, les anges, la Vierge Marie, tous les Saints,…
La FOI
La relation entre les hommes et Dieu, faite de demande et d'attente de réponses, repose entièrement sur le phénomène, inexplicable, de la foi. Sentiment, émotion, conviction, engagement personnel, la foi en Dieu est de l'ordre de l'intime, de l'ineffable ; encadrement, processions, rassemblements, pèlerinages, la foi s'exprime aussi à travers une profusion de gestes et d'actes codifiés.
Dieu s'est manifesté à quelques-uns pour tous, et tout se passe comme si l'homme qui a motif de rencontrer Dieu ne pouvait le faire que par un intermédiaire. Les prophètes et les saints, mais aussi les rituels sont autant de figures de médiation par rapport à ce Dieu que l'on ne peut contraindre.
CONCLUSION
Le bris de ce lien, dont les engagements remontent à la nuit des temps, déclenche aussitôt une interrogation profonde sur le sens du DIVIN chez l’homme. En coupant ce cordon ombilical, l’homme se retrouve, seul face à lui-même. Phénomène désespérant puisqu’il n’a plus d’interlocuteur sacré pour répondre à ses problèmes existentiels. Il se retrouve alors seul face à sa courte vie, sans vision réelle de l’au-delà, sans garantie de survie (charnelle, de son âme). Le sens de son existence prend alors une autre tournure puisqu’il n’a plus de destinée tracée, soit le ciel et l’enfer. Il redevient un simple animal, avec une conscience de lui-même, intelligent, habile et mortel. Il doit compter sur lui-même et se tourner vers ses propres semblables pour obtenir un soutien physique, mental et moral plutôt que vers celui que lui accordait la FOI dans un DIEU.
Est-ce une tragédie ou une étape essentielle à franchir dans l’histoire de l’humanité ?
Est-ce une forme d’évolution que l’homme doit désormais assumer, en abandonnant les religions dites RÉVÉLÉES, une forme de maturation de l’humain, face à un destin somme toute ordinaire dans l’ordre naturel des choses ? Il reste qu’un nombre croissant d’hommes deviennent conscients de ce nouveau paradigme humain et social, face à un destin terrestre et stellaire à revoir.
RD
Libellés : L’énorme portée de la question de l’existence de DIEU.
L’homme en quête de DIEU.
Beaucoup d’érudits ou de gens dit “savants” partent de prémisses basées sur des croyances ou des vérités toutes faites d’avance pour expliquer DIEU. À partir de points de départ de cette nature, ils construisent des théories explicatives dont les fondements souvent se perdent dans la nuit des temps. Impossible de valider ce qu’a dit, par exemple, Mahomet ou Jésus.
Il faut la FOI pour y croire et une fois que cette FOI s’est bien enracinée dans le Croyant, plus rien ne doit être remis en question. On parle alors de dogmes de FOI, de vérités fondamentales qui ne se démontrent pas, mais que l’on doit croire puisque ce sont des vérités basées sur la FOI.
Si l’on appliquait tel quel certains des préceptes de la religion catholique à toutes nos réflexions, l’homme perdrait certainement sa liberté de pensée, c’est-à-dire son aptitude à réfléchir face à l’inconnu et à trouver des réponses sur le sens de sa vie, sa place dans l’univers, sa relation avec DIEU. La pensée dite objective devrait obligatoirement passer dans le filtre ténu de la Bible, le Coran et les Évangiles, pour ne citer que les principaux écrits. Pour tout dire, nos points d’interrogation auraient comme réponses acceptables et acceptées tout ce qui relève de la RÉVÉLATION.
Il est évident aujourd’hui qu’il faut dépasser ce cadre pour progresser dans la compréhension de ce qui nous touche tout particulièrement. Notre sort en tant qu’humain et notre destin après la mort font partie de ces questions fondamentales, y incluant le sens du bien et du mal, le sort de l’humanité, le sens de la vie en général et de celle de nos proches. Tout cela est occulté par les croyances religieuses qui nous dictent avec force et conviction ce que l’on doit penser et croire comme vrai.
Les traditions millénaires basées sur les religions RÉVÉLÉES ont eu des effets marquants sur la pensée de l’homme, lui dictant une perception de lui-même dans son environnement terrestre. Sur ces sujets pourtant fondamentaux, peu de gens ne remettent pas en question les fondements de la Bible, l’enseignement du Coran, la véracité des Évangiles. Les autres formes de religion orientales ou hindouistes sont peu connues en Occident, donc n’exercent qu’une influence minime au plan de la civilisation occidentale. Enseignés dès le tout jeune âge, les préceptes de la RELIGION créent un cadre de référence qui n’est peu ou pas remis en question plus tard dans la vie. La RELIGION apporte des réponses toutes faites aux angoisses existentielles de tous les jours. Par ailleurs, il existe un conditionnement social profond qui fait en sorte que ces sujets très controversés sont classés comme tabous et ne font pas l’objet de remises en question sans rencontrer des résistances importantes, pour ne pas dire le mot interdiction, de la part des religions RÉVÉLÉES officielles.
On fait la guerre à son semblable en mettant DIEU au service de sa cause. Peut-être serait-il temps de s’arrêter et se demander au nom de quels principes, le maître de l’Univers devrait arbitrer nos disputes et s’interposer dans nos litiges de Lilliputiens.
Doit-on arrêter cette quête de l’Absolu chez l’homme, ce besoin existentiel de connaître sa place dans l’univers et de comprendre tout ce qui nous entoure? Peut-on se poser à nouveau la question suivante : QUI EST DIEU? Et, essayer de trouver de nouvelles réponses, plus centrées sur la RÉALITÉ que la CROYANCE.
Nous sommes entrés dans un nouveau siècle, le XXIe siècle, avec des ressources de connaissances et de savoir énormes, pour ne pas dire inégalées dans l’histoire de l’humanité. Désormais, aucun humain ne pourra faire le tour de ce grand héritage bâti par le cumul des expériences de générations d’humains. Au mieux, il pourra se faire une idée de tout et il devra choisir s’il veut approfondir un domaine quelconque.
Cette manne de connaissances a eu notamment comme effet de transformer du tout au tout l’existence précaire de l’homme dans son environnement terrestre. Elle a aussi façonné ou modifié notre perception de nous-mêmes et notre vision de l’univers. C’est là qu’il est intéressant de s’arrêter et de réfléchir sur ce que l’on est devenu véritablement, comment on doit se repenser, revoir nos croyances et nos traditions...
Cette réflexion se doit d’être continue et à la base de nos préoccupations quotidiennes. Il s’agit d’éléments qui ont été présent dès que l’homme a découvert son MOI existentiel et qu’il a appris à survivre parmi les autres espèces et à se perpétuer de générations en générations. L’histoire d’Adam et d’Ève est toujours d’actualité, mais elle doit être réactualisée !
Reprenons à notre actif, comme point de départ, un premier texte[1] récapitulatif ou très synthèse trouvé sur INTERNET et qui résume bien la présente quête de VÉRITÉ, source d’épanouissement du genre humain :
« Alors que nous abordons le troisième millénaire, la « question » de Dieu se pose, plus délicate que jamais. La société occidentale, totalement façonnée par une culture judéo-chrétienne qui a bientôt quatre mille ans, s'interroge sur la transformation et l'évolution du sentiment religieux. Face à la baisse des pratiques religieuses traditionnelles, au rejet des dogmes, à l'émergence de nouvelles pratiques, à l'intériorisation et à l'individualisation de la foi et de la croyance, aux découvertes scientifiques qui repoussent toujours plus loin l'idée de la création divine de l'univers et de l'homme, il est temps de s'interroger sur la figure de Dieu et sa place dans notre société. »
Et poursuivant plus avant sa pensée, les auteurs du site prennent toutefois position en traçant une esquisse du portrait traditionnel des réponses apportées par les RELIGIONS révélées dans les relations entre DIEU et les hommes :
« La figure de Dieu n'apparaît pas, comme on le croit trop souvent, sortie d'un néant. Le Dieu des Juifs, révélé à Moïse sur le mont Sinaï, au milieu du 13e siècle avant J.-C., apparaît à la suite d'un long processus de maturation lié à l'histoire de l'humanité. Qu'est-ce donc en effet que le sentiment religieux sinon une interrogation permanente sur le sens de la vie, sur la vie après la mort et sur les liens qui unissent les hommes ? Bien avant la parole du Dieu révélé, on peut identifier, vers 100 000 avant J.-C., des formes de vie spirituelle autour du « sentiment de l'au-delà » qui se matérialiseront quelques millénaires plus tard sous la forme de religions et de cultes polythéistes au Proche-Orient. C'est dans ce contexte que naîtra, en une période extraordinairement féconde sur le plan religieux, le monothéisme. Du point de vue du croyant, le Dieu unique est désigné comme le créateur de chaque chose, un absolu de bonté et un principe de salut. Cette foi s'appuie sur l'engagement divin qui met fin à l'égarement et aux interrogations de l'individu sur le sens de la vie. En contrepartie, l'homme doit sans cesse répondre de son engagement et de son attachement à Dieu à travers la foi qui est à la source et au centre de toute vie religieuse. Conviction profonde, individuelle, la foi s'exprime aussi à travers un ensemble de gestes et de cérémonies ritualisé dans les trois grandes religions monothéistes. »
Mais voilà, faut-il vraiment en rester là ? Voilà toute la portée de notre interrogation.
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[1] Musée dauphinois : les millénaires de DIEU (http://www.mumi.org/dauphinois/fr/)
Il faut la FOI pour y croire et une fois que cette FOI s’est bien enracinée dans le Croyant, plus rien ne doit être remis en question. On parle alors de dogmes de FOI, de vérités fondamentales qui ne se démontrent pas, mais que l’on doit croire puisque ce sont des vérités basées sur la FOI.
Si l’on appliquait tel quel certains des préceptes de la religion catholique à toutes nos réflexions, l’homme perdrait certainement sa liberté de pensée, c’est-à-dire son aptitude à réfléchir face à l’inconnu et à trouver des réponses sur le sens de sa vie, sa place dans l’univers, sa relation avec DIEU. La pensée dite objective devrait obligatoirement passer dans le filtre ténu de la Bible, le Coran et les Évangiles, pour ne citer que les principaux écrits. Pour tout dire, nos points d’interrogation auraient comme réponses acceptables et acceptées tout ce qui relève de la RÉVÉLATION.
Il est évident aujourd’hui qu’il faut dépasser ce cadre pour progresser dans la compréhension de ce qui nous touche tout particulièrement. Notre sort en tant qu’humain et notre destin après la mort font partie de ces questions fondamentales, y incluant le sens du bien et du mal, le sort de l’humanité, le sens de la vie en général et de celle de nos proches. Tout cela est occulté par les croyances religieuses qui nous dictent avec force et conviction ce que l’on doit penser et croire comme vrai.
Les traditions millénaires basées sur les religions RÉVÉLÉES ont eu des effets marquants sur la pensée de l’homme, lui dictant une perception de lui-même dans son environnement terrestre. Sur ces sujets pourtant fondamentaux, peu de gens ne remettent pas en question les fondements de la Bible, l’enseignement du Coran, la véracité des Évangiles. Les autres formes de religion orientales ou hindouistes sont peu connues en Occident, donc n’exercent qu’une influence minime au plan de la civilisation occidentale. Enseignés dès le tout jeune âge, les préceptes de la RELIGION créent un cadre de référence qui n’est peu ou pas remis en question plus tard dans la vie. La RELIGION apporte des réponses toutes faites aux angoisses existentielles de tous les jours. Par ailleurs, il existe un conditionnement social profond qui fait en sorte que ces sujets très controversés sont classés comme tabous et ne font pas l’objet de remises en question sans rencontrer des résistances importantes, pour ne pas dire le mot interdiction, de la part des religions RÉVÉLÉES officielles.
On fait la guerre à son semblable en mettant DIEU au service de sa cause. Peut-être serait-il temps de s’arrêter et se demander au nom de quels principes, le maître de l’Univers devrait arbitrer nos disputes et s’interposer dans nos litiges de Lilliputiens.
Doit-on arrêter cette quête de l’Absolu chez l’homme, ce besoin existentiel de connaître sa place dans l’univers et de comprendre tout ce qui nous entoure? Peut-on se poser à nouveau la question suivante : QUI EST DIEU? Et, essayer de trouver de nouvelles réponses, plus centrées sur la RÉALITÉ que la CROYANCE.
Nous sommes entrés dans un nouveau siècle, le XXIe siècle, avec des ressources de connaissances et de savoir énormes, pour ne pas dire inégalées dans l’histoire de l’humanité. Désormais, aucun humain ne pourra faire le tour de ce grand héritage bâti par le cumul des expériences de générations d’humains. Au mieux, il pourra se faire une idée de tout et il devra choisir s’il veut approfondir un domaine quelconque.
Cette manne de connaissances a eu notamment comme effet de transformer du tout au tout l’existence précaire de l’homme dans son environnement terrestre. Elle a aussi façonné ou modifié notre perception de nous-mêmes et notre vision de l’univers. C’est là qu’il est intéressant de s’arrêter et de réfléchir sur ce que l’on est devenu véritablement, comment on doit se repenser, revoir nos croyances et nos traditions...
Cette réflexion se doit d’être continue et à la base de nos préoccupations quotidiennes. Il s’agit d’éléments qui ont été présent dès que l’homme a découvert son MOI existentiel et qu’il a appris à survivre parmi les autres espèces et à se perpétuer de générations en générations. L’histoire d’Adam et d’Ève est toujours d’actualité, mais elle doit être réactualisée !
Reprenons à notre actif, comme point de départ, un premier texte[1] récapitulatif ou très synthèse trouvé sur INTERNET et qui résume bien la présente quête de VÉRITÉ, source d’épanouissement du genre humain :
« Alors que nous abordons le troisième millénaire, la « question » de Dieu se pose, plus délicate que jamais. La société occidentale, totalement façonnée par une culture judéo-chrétienne qui a bientôt quatre mille ans, s'interroge sur la transformation et l'évolution du sentiment religieux. Face à la baisse des pratiques religieuses traditionnelles, au rejet des dogmes, à l'émergence de nouvelles pratiques, à l'intériorisation et à l'individualisation de la foi et de la croyance, aux découvertes scientifiques qui repoussent toujours plus loin l'idée de la création divine de l'univers et de l'homme, il est temps de s'interroger sur la figure de Dieu et sa place dans notre société. »
Et poursuivant plus avant sa pensée, les auteurs du site prennent toutefois position en traçant une esquisse du portrait traditionnel des réponses apportées par les RELIGIONS révélées dans les relations entre DIEU et les hommes :
« La figure de Dieu n'apparaît pas, comme on le croit trop souvent, sortie d'un néant. Le Dieu des Juifs, révélé à Moïse sur le mont Sinaï, au milieu du 13e siècle avant J.-C., apparaît à la suite d'un long processus de maturation lié à l'histoire de l'humanité. Qu'est-ce donc en effet que le sentiment religieux sinon une interrogation permanente sur le sens de la vie, sur la vie après la mort et sur les liens qui unissent les hommes ? Bien avant la parole du Dieu révélé, on peut identifier, vers 100 000 avant J.-C., des formes de vie spirituelle autour du « sentiment de l'au-delà » qui se matérialiseront quelques millénaires plus tard sous la forme de religions et de cultes polythéistes au Proche-Orient. C'est dans ce contexte que naîtra, en une période extraordinairement féconde sur le plan religieux, le monothéisme. Du point de vue du croyant, le Dieu unique est désigné comme le créateur de chaque chose, un absolu de bonté et un principe de salut. Cette foi s'appuie sur l'engagement divin qui met fin à l'égarement et aux interrogations de l'individu sur le sens de la vie. En contrepartie, l'homme doit sans cesse répondre de son engagement et de son attachement à Dieu à travers la foi qui est à la source et au centre de toute vie religieuse. Conviction profonde, individuelle, la foi s'exprime aussi à travers un ensemble de gestes et de cérémonies ritualisé dans les trois grandes religions monothéistes. »
Mais voilà, faut-il vraiment en rester là ? Voilà toute la portée de notre interrogation.
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[1] Musée dauphinois : les millénaires de DIEU (http://www.mumi.org/dauphinois/fr/)
Libellés : L’homme en quête de DIEU.
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