mardi 1 mai 2007

 

Le développement d’une conscience planétaire.

Branchés à Internet, de plus en plus d’Humains localisés un peu partout dans le monde apprennent à se connaître et à échanger. Ils se rendent compte qu’ils ont des intérêts communs et que dorénavant, la planète Terre est devenu un enjeu mondial dont nous sommes tous responsables collectivement et individuellement. Ce phénomène nouveau et irréversible, c’est le développement d’une conscience planétaire.

Des organisations privées avec une conscience planétaire.

Il existe aussi certaines organisations privées qui ont des préoccupations à l’échelle planétaire. À titre d’exemple, je citerais le « CLUB DE BUCAREST.ORG », à Strasbourg, Paris, France.

Deux éléments m’ont frappé lorsque j’ai consulté leur site Internet; en premier lieu, la mission que s’était donné le Club de Budapest et surtout, son manifeste qui s’intitule : « Le Manifeste sur l’Esprit de la Conscience Planétaire ».

LE CLUB DE BUDAPEST ET SA MISSION

La Mission du Club de Budapest est d’être un catalyseur pour la transformation vers un monde durable à travers :

- La promotion de l’émergence d’une conscience planétaire
- L’interconnexion des générations et des cultures
- L’intégration de la spiritualité, des sciences et des arts
- La stimulation des communautés d’étude dans le monde entier

La philosophie du Club de Budapest est basée sur le constat que les gigantesques défis auxquels l’humanité doit faire face actuellement peuvent uniquement être relevés par le développement d’une conscience culturelle globale.

La vision du Club de Budapest est concentrée sur une conscience globale avec une perspective globale. De même que Greenpeace se bat pour des causes écologiques,
L’UNICEF pour les enfants et Amnesty International pour les droits de la personne, le Club de Budapest agit pour une conscience globale.

Sa mission est d’être un catalyseur pour la transformation vers un monde durable. Un des principaux objectifs du travail du Club est l’initiative « Vous Pouvez Changer le Monde ».

Le Club lui-même « Le Club de Budapest est une association informelle de personnes créatives dans différents domaines de l’art, la littérature et de la spiritualité.

Il se consacre à la proposition que c’est seulement en nous changeant nous-mêmes que nous pouvons changer le monde – et que pour nous changer nous-mêmes nous avons besoin de ce genre de pénétration et de perception que l’art, la littérature et les domaines spirituels peuvent le mieux procurer.

Les membres du Club de Budapest utilisent leur créativité artistique et leur spiritualité pour augmenter la conscience des problèmes globaux et des opportunités humaines. Ils communiquent leur intériorité en mots et en image, en son et en mouvement, et par la multitude de nouveaux médias et nouvelles technologies.
Ils sont reconnus en tant que leaders mondiaux dans leur domaine littéraire, artistique ou spirituel ; leurs noms sont l’assurance de leur spiritualité et leur adhésion au Club un témoignage de leur engagement pour notre futur commun. »

Adresse du site Internet :

http://www.clubdebudapest.org/index.php?option=com_content&task=view&id=1&Itemid=41

M. Ervin Laszlo est actuellement le président du Club de Budapest

Ce que je retiens le plus de cet organisme, c’est le manifeste qu’ils ont écrit et qui décrit bien les « challenges » qui attendent les HUMAINS au cours du prochain siècle. Le développement d’une conscience planétaire fait partie des défis de demain.


Le Manifeste sur l’Esprit de la Conscience Planétaire

A/ Préambule

Les nouvelles exigences de la pensée et de l’action

1. En ces années qui achèvent le XXe siècle, nous sommes parvenus à un moment crucial de notre histoire. Nous sommes au seuil d’un nouveau stade d’évolution sociale, spirituelle et culturelle ; une période aussi différente de celle des premières décennies de ce siècle que les herbages le furent de l’âge des cavernes, et l’établissement de villages de la vie des tribus nomades. Nous sommes en train d’émerger de nos sociétés industrielles fondées sur l’idée de nation, qui ont été créées à l’aube de la première révolution industrielle, et de nous orienter vers un système social, économique et culturel interconnecté, reposant sur l’information, et recouvrant l’ensemble du globe. Le cours de cette évolution n’est pas régulier : il est rempli de heurts et de surprises. Ce siècle a été témoin de plusieurs grandes ondes de choc, et d’autres pourraient encore survenir avant peu. La façon dont nous ferons face aux secousses actuelles et à celles qui vont suivre décidera de notre avenir, de celui de nos enfants et de nos petits-enfants.

2. Le défi que nous devons à présent relever consiste à choisir notre destin.
Notre génération est celle qui, sur les milliers de générations qui se sont succédées, est appelée à décider du sort de la vie sur cette planète. Les méthodes mises en œuvre tout au long de notre existence, de celle de nos parents et de nos grands-parents, ne pourront être maintenues par nos enfants et nos petits-enfants. Tout ce que nous faisons contribue soit à créer la structure d’une société globale pacifique et coopérative et donc à poursuivre la grande aventure de la vie, de l’esprit et de la conscience sur la Terre, soit à instaurer la fin du règne de l’humanité sur cette planète.

3. Les données dramatiques du monde d’aujourd’hui ne sont guère engageantes.

Des millions de gens sont sans travail ; des millions sont exploités pour de maigres salaires ; des millions sont réduits à l’impuissance et à la pauvreté. Entre nations pauvres et nations riches, entre riches et pauvres d’une même nation, l’écart est important et ne cesse d’augmenter. Bien que la communauté mondiale soit, d’une part, libérée du spectre de la confrontation des superpuissances et, d’autre part, menacée d’un effondrement écologique, les gouvernements des différents pays continuent de dépenser chaque année mille milliards de dollars en armes et dans le domaine militaire en général, et seulement une infime fraction de cette somme pour le maintien d’un environnement viable.

4. Le problème de la militarisation, le problème du développement, le problème de l’écologie, le problème de la démographie ainsi que les nombreux problèmes d’énergie et de matières premières ne seront pas résolus par la simple réduction du nombre de têtes nucléaires déjà inutiles, ou la signature de traités politiquement flous sur les échanges internationaux, le réchauffement de la planète, la diversité biologique et l’aide au développement.

Il faut plus aujourd’hui qu’une action au coup par coup et les solutions à court terme. Il nous faut percevoir les problèmes dans leur globalité complexe – et les appréhender non pas uniquement par la raison et de l’intellect, mais avec toutes nos facultés d’intuition et de communion. Au delà des pouvoirs de la raison et de l’intellect, les facultés remarquables de la conscience et de l’esprit humain englobent le pouvoir de l’amour, de la compassion et de la solidarité. Nous ne pouvons manquer de faire appel à leur puissance remarquable lorsqu’il s’agit d’inaugurer des approches globalisantes, intégrant de multiples facettes, et pouvant seules nous permettre d’atteindre le prochain stade dans l’évolution de nos communautés socio-technologiques sophistiquées, mais instables et vulnérables.

5. Si nous maintenons des valeurs et des croyances obsolètes, une conscience fragmentaire et un esprit égocentrique, nous maintenons également des objectifs et des comportements dépassés.

Et la reproduction de tels comportements par un grand nombre de gens condamnerait toute la transition vers une société globale interdépendante, et toutefois pacifique et coopérative. Chacun de nous se trouve dans l’obligation à la fois morale et pratique de regarder au-delà de la surface des événements, au-delà des intrigues et des polémiques de la politique concrète, des titres sensationnalistes des médias, des modes et des engouements passagers concernant des styles de vie ou de travail – une obligation de ressentir la lame de fond qui sous-tend les événements et de percevoir la direction qu’ils prennent : de développer l’esprit et la conscience qui nous permettent de saisir les problèmes et les possibilités – et d’agir sur eux.

B/ Un appel à la créativité et à la diversité

6. Une nouvelle façon de penser est devenue la condition nécessaire d’un mode de vie et d’action responsable.

Il s’agit pour y parvenir de favoriser la créativité de tous, dans toutes les parties du monde. La créativité n’est pas un don transmis par les gènes, c’est un bien culturel donné en partage aux humains. La culture et la société se transforment rapidement, alors que les gènes se transforment lentement : à peine la moitié d’un pour cent du patrimoine génétique humain est susceptible de s’altérer au cours d’un siècle entier. Ainsi, la plupart de nos gènes datent de l’âge de la pierre ou sont même antérieurs : ils peuvent nous aider à vivre dans les jungles de la nature, mais pas dans les jungles de la civilisation. Le milieu économique, social et technologique actuel est notre propre création, et seule la créativité de notre intelligence – notre culture, notre esprit et notre conscience – peut nous permettre d’y faire face. La véritable créativité ne reste pas paralysée devant des problèmes inhabituels et inattendus, mais les affronte ouvertement, sans préjugés. Cultiver cette imagination créatrice est un préalable à la découverte de notre chemin vers une société interconnectée à l’échelle globale, au sein de laquelle les individus, les entreprises, les États, toute la famille des peuples et des nations pourront vivre ensemble dans la paix et la coopération, pour un commun bénéfice.

7. Soutenir la diversité représente une autre nécessité de notre époque.
La diversité est essentielle à toute chose dans la nature et dans les arts : une symphonie ne peut être composée d’un seul ton, ni être jouée sur un seul instrument ; le tableau doit comporter de multiples formes et peut-être de nombreuses couleurs ; un jardin est plus beau s’il contient des fleurs et des plantes d’espèces nombreuses et variées. Un organisme multicellulaire ne peut survivre s’il se limite à un seul type de cellules – même les éponges développent des cellules ayant des fonctions spécialisées. Et les organismes plus complexes ont des cellules et des organes d’une grande variété, dotés d’une grande variété de fonctions complémentaires et subtilement coordonnées. La diversité culturelle et spirituelle dans le monde des humains est tout aussi essentielle que la diversité dans la nature et dans les arts. Une communauté humaine doit avoir des membres qui diffèrent les uns des autres non seulement par l’âge et le sexe, mais aussi par la personnalité, la couleur et les principes. Alors seulement ses membres pourront-ils accomplir les tâches, chacun selon ses plus grandes aptitudes, et se compléter les uns les autres de manière à ce que l’ensemble qu’ils forment puisse croître et évoluer. La société globale en évolution aurait une grande diversité si elle se détournait de l’uniformité non désirée et non désirable introduite par la domination d’une poignée de cultures et de sociétés. De même que la diversité de la nature est menacée par l’exploitation d’une seule ou de quelques variétés de produits agricoles, et par l’élevage d’une poignée d’espèces animales, la diversité du monde actuel est mise en danger par la domination d’une seule et tout au plus d’un petit nombre de cultures et de civilisations.

8. Le monde globalisé, qui est notre destin sur le plan de l’évolution, ne sera viable que s’il maintient les éléments essentiels de la diversité qui a été la marque des communautés humaines depuis que nos ancêtres sont descendus des arbres.
Cela représente une variété de cultures, de principes, de religions, d’ordres économiques, sociaux et politiques, aussi bien que de manières de vivre, coexistant dans l’harmonie, le respect mutuel et une bonne volonté inébranlable. Maintenir la diversité ne signifie en rien isoler les peuples et les cultures les uns des autres. Cela requiert une communication et des contacts internationaux et interculturels, dans le respect légitime des différences, des croyances, des modes de vie et des ambitions des uns et des autres. Maintenir la diversité ne signifie pas non plus conserver les inégalités, car l’égalité ne réside pas dans l’uniformité, mais dans la reconnaissance de la valeur et de la dignité égales de tous les peuples et de toutes les cultures. La création d’un monde diversifié, et néanmoins équitable et propice à la communication, implique que l’on dépasse les bonnes paroles sur l’égalité et la simple tolérance des différences des uns et des autres. Laisser les autres être ce qu’ils veulent « tant qu’ils restent dans leur coin du monde » et les laisser faire ce qu’ils veulent « tant qu’ils ne le font pas sur nos plates-bandes », sont des attitudes plaines de bonnes intentions, mais inadéquates. Comme les divers organes du corps, les divers peuples et cultures doivent œuvrer conjointement pour soutenir l’ensemble du système dont ils font partie – système qu’incarne la communauté des hommes dans son habitat planétaire. En cette dernière décennie du XXe siècle, les différentes nations et cultures doivent développer la compassion et la solidarité qui pourraient permettre à tous de dépasser le stade de la tolérance passive, pour œuvrer activement ensemble et se compléter mutuellement.

C/ Un appel à la responsabilité

9. Au cours du XXe siècle, dans bien des parties du monde, les gens ont pris conscience de leurs droits et des nombreuses atteintes qui leur sont continuellement portées.

Cette avancée est importante, mais en soi, elle est insuffisante. Nous devons aussi prendre conscience, en ces quelques années qui restent au siècle, du facteur sans lequel aucun droit, aucune valeur, ne peuvent être effectivement sauvegardés : nos responsabilités individuelles et collectives, à moins que nous ne devenions des acteurs sociaux, économiques, culturels et politiques responsables.

10. À nous, êtres humains, il faut plus que de la nourriture, de l’eau, et un abri, plus encore qu’un travail rémunéré, le respect de soi, l’acceptation sociale.

Il nous faut également une raison de vivre : un idéal à accomplir, une responsabilité à assumer. Nous sommes conscients des conséquences de nos actes, et c’est pourquoi nous pouvons en assumer la responsabilité. Cette responsabilité va plus loin que nous pourrions le penser. Dans le monde d’aujourd’hui, chacun de nous, où qu’il vive et quoi qu’il fasse, est devenu responsable de ses actes en tant que » :

• Individu privé
• Citoyen de son pays
• Partenaire commercial ou économique
• Membre de la communauté humaine
• Personne dotée d’un esprit et d’une conscience.

a) En tant qu’individus, nous sommes responsables de la recherche de nos propres intérêts en harmonie avec les intérêts et le bien-être des autres, et non pas au dépens des leurs, responsables de la condamnation et de la prévention de toute forme de meurtre et de brutalité, responsables de ne pas mettre au monde plus d’enfants que nous n’en désirons vraiment et que nous n’en pouvons faire vivre, et de respecter le droit à la vie, au développement, au statut égal et à la dignité de tous les enfants, de toutes les femmes et de tous les hommes qui habitent la Terre.

b) En tant que citoyens de notre pays, il est de notre responsabilité d’exiger de nos dirigeants qu’ils battent le fer des épées pour en faire des socs de charrues et que, dans un esprit de coopération, ils établissent des relations pacifiques avec les autres nations, qu’ils reconnaissent les aspirations légitimes de toutes les communautés de la famille humaine, et qu’ils n’abusent pas de leurs pouvoirs souverains pour manipuler la population et l’environnement à des fins égoïstes et sans discernement.

c) En tant que partenaires commerciaux et acteurs économiques, il est de notre responsabilité de faire en sorte que les objectifs de notre entreprise ne soient pas seulement centrés sur le profit et la croissance mais qu’ils incluent le souci que ses produits et ses services répondent aux besoins et aux exigences des humains sans porter préjudice à quiconque ni détériorer la nature ; qu’ils ne servent pas des desseins destructeurs et sans scrupules, et qu’ils respectent les droits de tous chefs d’entreprises et de toutes les sociétés qui participent loyalement à la concurrence sur le marché global.

d) En tant que membres de la communauté humaine, il est de notre responsabilité d’adopter une culture de non-violence, de solidarité, et d’égalité économique, politique et sociale, de promouvoir la compréhension et le respect mutuel au sein des nations et des peuples, qu’ils nous soient semblables ou différents, et d’exiger que tous les peuples, partout, soient en mesure de relever les défis qui se présentent à eux, avec les ressources matérielles et spirituelles adaptées à cette tâche sans précédent.

e) En tant que personnes dotées d’un esprit et d’une conscience, notre responsabilité est d’encourager la compréhension et l’évaluation de l’excellence de l’esprit humain dans toutes ses manifestations, et de stimuler le respect et l’émerveillement devant un cosmos qui a produit la vie et la conscience, et qui offre la possibilité de son évolution continue vers des niveaux toujours plus élevés de discernement, de compréhension, d’amour et de compassion.

D/ Un appel à la conscience planétaire

11. Dans la plupart des régions du globe, les véritables potentialités des êtres humains sont tristement sous-développées.

La manière dont les enfants sont élevés réduit leur capacité d’apprentissage et de créativité ; chez les jeunes gens, la lutte pour la survie matérielle conduit à la frustration et à la rancœur. Pour les adultes cela entraîne toute une série de comportements de compensation, de dépendance et d’automatismes. D’où l’oppression sociale et politique persistante, l’état de guerre économique, l’intolérance culturelle, la criminalité, et le mépris de l’environnement. L’élimination des frustrations et des maux sociaux et économiques demande un développement socio-économique considérable, et cela n’est pas possible sans une éducation, une information et une communication meilleures. Celles-ci, cependant, sont entravées par l’absence de développement socio-économique, de sorte qu’il s’établit un cercle vicieux : le sous-développement mène à la frustration, et la frustration, donnant naissance à des comportements défectueux, empêche le développement. Ce cycle doit être interrompu à son point de plus grande flexibilité, c’est-à-dire par le développement de l’esprit et de la conscience des êtres humains. La réalisation de cet objectif ne rend pas caduque la nécessité du développement socio-économique, avec toutes ses implications financières et techniques, mais exige la présence d’une mission parallèle sur le plan spirituel. À moins que l’esprit et la conscience des hommes n’évoluent jusqu’à une échelle planétaire, le processus produisant une tension au sein du système nature/société globalisante va s’intensifier et provoquer une onde de choc susceptible de mettre en péril toute la transition vers une société globale pacifique et coopérative. Ce serait un recul pour l’humanité et une menace pour tous. Le développement de l’esprit et de la conscience des humains est la première grande cause vitale partagée par l’ensemble de la famille humaine.

12. Dans un monde, la stabilité statique est une illusion ; la seule permanence réside dans le changement et la transformation continuels.

Le besoin est constant de guider l’évolution de nos sociétés de manière à éviter les érosions et à progresser vers un monde où tous les peuples pourraient vivre dans la paix, la liberté et la dignité. Une telle orientation n’est pas donnée pas les enseignants et par les écoles, ni même par les politiciens et les dirigeants commerciaux, bien que leur engagement et leur rôle soient importants. Il est essentiel et crucial qu’elle émane de chaque homme et de chaque femme personnellement. Un individu doté d’une conscience planétaire reconnaît son rôle dans le processus d’évolution et agit de manière responsable à la lumière de cette perception. Chacun d’entre nous doit commencer par développer sa propre conscience à l’échelle planétaire ; alors seulement pourrons-nous devenir des agents responsables et efficaces du changement et de la transformation de notre société.

La conscience planétaire, c’est la connaissance aussi bien que le sentiment intime de l’interdépendance vitale et de l’unité essentielle de l’humanité, et l’adoption consciente de l’éthique et de la conduite que cela implique. Son évolution est le nouvel impératif relatif à la survie de l’humanité sur cette planète. Le XXIe siècle sera un siècle de conscience planétaire, ou bien il ne sera pas.

Adresse Internet pour obtenir une copie du manifeste :

http://www.clubdebudapest.org/index.php?option=com_content&task=view&id=10&Itemid=15

RD

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