samedi 7 juillet 2007

 

Trois clés de la génétique.

« De l’ADN aux manipulations les plus «courantes», quelques explications aussi simples que possible.


1. Qu’est-ce qu’un gène?

Notre corps est formé de cellules contenant chacune un noyau, où se niche l’ADN (acide désoxyribonucléique). Cette immense molécule ressemble à une sorte d’échelle torsadée (la fameuse «double hélice»). Habituellement pelotonnée sur elle-même pour former des tortillons enchevêtrés les uns aux autres, elle se scinde en 23 paires de chromosomes homologues (l’un hérité de la mère et l’autre du père), lorsque la cellule se divise.Cette «échelle» d’ADN compte quelque trois milliards de «barreaux». Ils sont composés de quatre bases différentes — l’adénine (A en rouge), la thymine (T en bleu), la cytosine (C en vert) et la guanine (G en jaune) —, qui s’associent toujours de la même manière (A avec T et C avec G).
Environ 95% de la molécule semble n’avoir aucune fonction, tandis que les 5% restants contiennent quelque 100 000 gènes. Ces bouts d’ADN, tellement petits qu’ils sont invisibles au microscope, sont faits de plusieurs centaines de milliers de «barreaux». La manière dont les quatre bases s’y enchaînent constitue un genre de message codé: en suivant ces instructions, les cellules fabriquent les protéines qui nous font tels que nous sommes.
2. Le clonage à la « Dolly »

Il existe plusieurs méthodes de clonage. Mais jusqu’à la naissance de la brebis Dolly, en juillet 1996, il fallait avoir recours à des embryons-éprouvettes issus — comme tout le monde — d’un ovule et d’un spermatozoïde: on «coupait» par exemple lesdits embryons en deux avant d’implanter chaque moitié dans une mère porteuse pour obtenir deux clones. Si la recette de fabrication de Dolly est révolutionnaire, c’est parce qu’elle ne nécessite pas le passage par un embryon «normal», c’est-à-dire issu d’un ovule et d’un spermatozoïde: la brebis vedette des années 90 est née du «mariage» d’un ovule dénucléé et d’une cellule adulte prélevée sur la brebis dont on voulait faire le clone.
Photo

3. Comment corriger « les anomalies génétiques »

Plus de 4 000 maladies génétiques sont responsables du tiers de la mortalité infantile dans les pays développés.
Lorsque les gènes «défectueux» sont identifiés, on peut tenter de les «réparer» en recourant à la thérapie génique. Cette technique encore balbutiante consiste à injecter des gènes «sains» dans les cellules malades. Mais, étant donnée la taille minuscule des cellules et des gènes, il est impossible de le faire «à la main», comme dans une opération chirurgicale. Les chercheurs ont donc recours à des vecteurs: virus ou retrovirus (famille particulière de virus) désactivés, ou liposomes. Ces transporteurs de «bons» gènes s’introduisent par eux-mêmes dans les cellules cibles du malade. Aussi prometteuse que soient ces techniques, aucune d’entre elles n’a jusqu’à présent permis de traiter de manière certaine une quelconque maladie. »
RD

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Commentaires:
merci b1 mais stp aide moi pour donner un graphique pour chaque paragraphe
 
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